Yahoo s’offre Flurry

Flurry

Yahoo vient de s’offrir Flurry, un spécialiste des statistiques pour applis mobiles, qui permet aux développeurs de mieux comprendre leurs utilisateurs pour leur proposer des publicités mieux ciblées.

Flurry propose 3 formats publicitaires ; les banderoles, les vidéos et les interstitiels.

Utilisée par 170 000 développeurs, la plate-forme analyse 5,5 milliards de sessions par jour sur plus de 1,4 milliard d’appareils par mois.

8 000 éditeurs utilisent la plate-forme pour générer des revenus.

D’après Bloomberg, le montant de la transaction s’élèverait à plus de 300 millions de dollars (222 millions d’euros).

 

L’eldorado mobile

Le marché de la publicité mobile est en pleine effervescence. D’après eMarketer, il devrait dépasser cette année le marché de la publicité dans la presse.

Facebook a racheté LiveRail au début du mois tandis que Twitter rachetait TapCommerce après avoir racheté Namo Media et MoPub.

D’après la CEO Marisa Mayer, les revenus de publicités mobiles ont doublé au deuxième trimestre, sur une base de 450 millions d’utilisateurs mobiles, contre 200 millions un an avant.

C’est la seule bonne nouvelle annoncée lors de la présentation des résultats trimestriels.

 

Yahoo en sur la pente descendante

À la tête de Yahoo depuis juillet 2012, Mayer a été incapable de redresser l’entreprise. Sans la participation de Yahoo dans Alibaba, on peut se demander si la firme existerait encore.

Comme d’habitude les résultats sont en baisse, de 4,5 % ce trimestre à 1,08 milliard de dollars (0,8 milliard d’euros), et sont inférieurs aux prévisions des analystes financiers.

Les revenus opérationnels chutent de 72 % en glissement annuel à 38 millions de dollars (28 millions d’euros).

Yahoo a fait changer l’accord qui la lie avec Alibaba, diminuant le nombre d’actions que Yahoo doit vendre lors de l’introduction en bourse d’Alibaba, prévue d’ici la fin de l’année, de 208 à 140 millions d’actions.

Potentiellement, c’est une bonne affaire pour Yahoo qui continuera d’augmenter la valeur de son action à mesure de l’augmentation de celle d’Alibaba, et permettra de cacher plus longtemps les déficiences de l’activité principale.

D’autres investisseurs s’interrogent et se demandent si c’était bien le rôle de l’entreprise de signer un tel accord.