NVIDIA poursuit Samsung et Qualcomm pour violation de brevets

Logo NVIDIA
Logo NVIDIA

Le spécialiste des processeurs graphiques, des puces mobiles et de l’informatique hautes performances NVIDA vient de déposer des plaintes contre Samsung et Qualcomm.

Elle saisit à la fois la Cour fédérale du Delaware et l’USITC, United States International Trade Commission, l’agence indépendante quasi-judicaire qui détermine l’impact des pratiques commerciales déloyales.

Elle reproche aux deux compagnies de violer sept brevets sur les processeurs graphiques, dont : ombrage de pixels programmable, ombrage de pixels unifié, et traitement parallèle de fils d’exécution multiples pour les processeurs graphiques.

Elle aurait longuement négocié avec Samsung, une licence de son portfolio de propriété intellectuelle, sans succès.

En conséquence, elle demande à l’USITC d’interdire l’importation aux États-Unis de tout téléphone ou toute tablette mobile Samsung ayant des puces Adreno de Qualcomm, Mali d’ARM ou PowerVR d’Imagination.

 

Sont concernés notamment les produits suivant:

Smartphones: Galaxy Note Edge, Galaxy Note 4, Galaxy S5, Galaxy Note 3 et Galaxy S4;

Tablettes: Galaxy Tab S, Galaxy Note Pro and Galaxy Tab 2

 

Elle demande à la Cour fédérale du Delaware des dommages-intérêts.

Sans préjuger de la validité de ces affirmations, il est notable que NVIDIA n’est pas une entreprise litigieuse et encore moins un chasseur de brevets : depuis sa fondation, il y a 21 ans, l’entreprise n’avait encore jamais attaqué en justice pour vol de brevets.

Au total, NVIDA a investi 9 milliards de dollars (environ 7 milliards d’euros) en recherche et développement et détient 7 000 brevets.

 

Plainte déposée auprès de l’USITC (PDF)

Plainte déposée auprès de la Cour fédérale du Delaware (PDF)