HP vient de publier les résultats de son deuxième trimestre d’exercice 2015 se terminant le 30 avril.
Pour la quatorzième fois sur les quinze derniers trimestres le chiffre d’affaires est en baisse. Cette fois-ci encore elle est sensible : – 7 % en glissement annuel à 25,5 milliards de dollars (22,9 milliards d’euros), accentuée notamment par les mauvais résultats en Europe (-12 %), et affectant toutes les unités. Comme la plupart des entreprises américaines, HP est affectée par un dollar fort. D’après l’entreprise, la baisse n’aurait été que de 2 % à dollar constant.
Les revenus de la division Personal Systems sont en baisse de 5 %, malgré une hausse en volume de 19 % des ventes d’ordinateurs portables. Les revenus de la division Printing sont en baisse de 7 %, tout comme ceux de la division Financial Services, ceux de la division Software de 8 %, et ceux de la division Enterprise Services de 16 %. Un des seuls points positifs est la croissance de 11 % des ventes de serveurs à base de processeurs Intel, ce qui permet à la division Entreprise Group de n’accuser qu’une baisse de 1 % du chiffre d’affaires.
Le résultat net est en baisse de 21 % à 1,011 milliard de dollars (0,91 milliard d’euros). C’est mieux que le consensus des analystes financiers et le cours de l’action est en hausse de 1,7 % après la clôture – le titre a perdu 16 % en 2015.
La séparation de HP en deux entités est toujours prévue d’ici novembre. Le nom HP reviendra à la combinaison des divisions Personal Systems et Printing.
Hewlett-Packard Entreprise cumulera les divisions restantes.
Si l’on espère une hausse de la valeur des deux entités à terme, à court terme la séparation coûte cher: 1,8 milliard de dollars en frais de restructuration et 950 millions en taxes. Pour les deux prochains trimestres il faudra encore prévoir 400 à 450 millions de frais de ‘dé-synergie’ afin de payer pour la duplication des fonctions effectuées auparavant par un seul département.