Les zones blanches doivent disparaître d’ici deux ans

Dans un communiqué (PDF), le ministre de l’économie Emmanuel Macron a fait savoir qu’il était parvenu à un accord avec les quatre opérateurs nationaux de téléphonie mobile pour supprimer les zones blanches, ces zones du territoire qui ne sont pas couvertes par un réseau.

Ils seront désormais tenus de couvrir l’ensemble des centres-bourgs des communes qui ne disposent, à ce jour, d’aucun service de téléphonie mobile (2G) d’ici la fin 2016, soit au moins 160 communes.

Les opérateurs devront également apporter un service d’accès mobile à internet (3G) aux 2 200 communes aujourd’hui non couvertes avant la mi-2017.

La nouvelle Agence du numérique devra identifier 800 sites prioritaires.

Pour assurer l’application de ces deux mesures, l’ARCEP disposera d’un pouvoir de sanction en cas de non-respect des objectifs par les opérateurs.

L’accord sur les zones blanches s’inscrit dans la mise en œuvre du projet de loi Macron récemment voté par le Sénat et qui doit encore passer en commission mixte paritaire.

En mars 2015, le Premier ministre Manuel Valls avait présenté une cinquantaine de mesures destinées à améliorer la vie dans les campagnes. Il s’était alors engagé à supprimer avant fin 2016 les zones blanches 2G et 3G, quitte à contraindre les opérateurs par la loi.

Emmanuel Macron a déclaré :

« Nous voulons que chacun puisse téléphoner avec un mobile, où qu’il réside. Nous avons fixé un cap, celui de l’investissement dans les réseaux et le déploiement d’infrastructures de nouvelle génération. Nous avons établi une méthode, en invitant le secteur à nous proposer rapidement un engagement collectif. Avec la signature de cet accord, une étape importante est franchie qui va permettre de traduire en actes les objectifs fixés en mars par le Premier ministre ».