Atos, un leader international des services numériques, vient d’annoncer ses résultats pour le premier semestre 2015.
Le chiffre d’affaires semestriel s’élève à 4,941 milliards d’euros, en hausse de 18 % en glissement annuel. La hausse à périmètre et taux de change constants est nettement plus modeste : +0,3 %.
La marge opérationnelle de 345 millions d’euros représente 7 % du chiffre d’affaires, en croissance de 60 points de base.
Le résultat net part du groupe augment de 61 % à 123 millions d’euros.
Son PDG, Thierry Breton note :
« L’activité commerciale a été forte au deuxième trimestre avec la signature d’importants contrats de haute technologie pour de grands clients traduisant la pertinence du nouveau positionnement d’Atos comme partenaire de confiance de la transformation numérique. Dans ce contexte, nous renforçons la montée en compétences et le niveau d’expertise de nos ingénieurs afin de toujours mieux accompagner nos clients.
Comme prévu, Atos a finalisé l’acquisition de Xerox ITO au 30 juin avec des équipes organisées pour assurer dès le premier jour la continuité des services aux clients et exécuter une intégration rapide. »
À périmètre et taux de change constants, la division Infogérance a une croissance de 0,8 % à 2 488 millions d’euros, en nette amélioration au deuxième trimestre.
La division Conseil & Intégration de Systèmes connaît une croissance de 2,4 % à 1 612 millions d’euros, mais est affectée négativement par le secteur allemand des télécoms.
La division Big Data & Cyber-sécurité est en hausse de 4,2 % à 270 millions d’euros.
Enfin, la société cotée spécialisée dans les services de paiements électroniques Worldline contribue à hauteur de 571 millions au chiffre d’affaires, en hausse de 3,9 %.
D’un point de vue géographique, l’activité d’Atos est poussée par le Royaume Uni et l’Irlande, et impactée négativement par l’Amérique du Nord et l’Allemagne.
Pour l’année 2015, le groupe vise croissance organique positive du chiffre d’affaires, un taux de marge opérationnelle de 8 à 8,5 % du chiffre d’affaires, et un flux de trésorerie disponible de l’ordre de 420 millions d’euros.