Facebook vient de publier les résultats de son deuxième trimestre.
Contrairement au trimestre précédent, ils sont supérieurs aux attentes des analystes, d’environ 43 millions de dollars.
Le chiffre d’affaires selon la norme GAAP est en hausse en glissement annuel de 43 % à 3,8 milliards de dollars (3,5 milliards d’euros).
La moitié du chiffre d’affaires provient de l’Amérique du Nord, et un quart de l’Europe.
Le revenu moyen part utilisateur est disproportionné en Amérique du Nord : 9,30 $ par utilisateur durant le trimestre, contre 2,76 $ dans le monde entier.
Le résultat brut d’exploitation est en baisse de 8 % à 1,3 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros) et le bénéfice net est en baisse de 9 % à 719 millions de dollars (656 millions d’euros).
Les résultats hors norme sont plus positifs, avec un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) en hausse de 28 %. Ils sont toutefois plus éloignés de la réalité, puisqu’ils ne tiennent notamment pas compte du coût de la rémunération en actions.
Les coûts de l’entreprise explosent de 82 % à 2,8 milliards de dollars, ce qui explique la baisse de 2 % du cours de l’action après la clôture.
La publicité mobile continue de progresser, et représente 76 % des revenus publicitaires contre 73 % au premier trimestre.
Le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens (DAU) est en légère hausse de 3,41 % à 968 millions. C’est mieux que Twitter, mais la croissance se ralentit.
Facebook compte 1,49 milliard d’utilisateurs actifs mensuels (MAU), en hausse de 13 %, WhatsApp 800 millions, Messenger 700 millions et Instagram 300 millions.
Répondant aux interrogations des analystes, Zuckerberg a demandé patience aux investisseurs quant au retour sur investissement des acquisitions comme WhatsApp ou Instagram.