Lors du Samsung Investors Forum 2016, qui vient de se tenir à Seoul, Byung-se So, un vice président du Samsung Strategy and Innovation Center, a affirmé que le conglomérat coréen allait dominer le marché des semi-conducteurs.
Un marché en croissance annuelle de 7 %, et dont les puces pour l’Internet des objets représenterait 25 % du chiffre d’affaires.
Avec la gamme de puces ARTIK, dévoilée en mai 2015 et lancée commercialement en février 2016, le fondeur vise 53 % de parts de marché dans le secteur des systèmes sur un puce pour l’IoT d’ici 2020.
Soit 6,6 milliards de puces équipant des appareils pour la domotique, les bâtiments intelligents, la santé, la distribution et le transport.
Un objectif qui semble très ambitieux, avec des compétiteurs comme Intel et Qualcomm qui misent eux aussi sur ce marché, pour compenser l’atonie du secteur du PC pour le premier, et la croissance en berne du marché des smartphones pour le second.
Sans sous-estimer le potentiel chinois, avec des entreprises qui connaissent parfois un franc succès avec des produits moins sophistiqués et moins cher.
S’il est indéniable que Samsung est à la pointe de la production de puces, avec Intel, la valeur ajoutée de l’Artik Cloud, lancé en avril 2016, sur laquelle le groupe mise beaucoup, reste à démontrer dans un secteur déjà très encombré. Et les entreprises ayant parié sur SAMI, la plateforme précédente que Samsung vient de fermer, seront peut-être échaudées.
D’un autre côté, il aura fallu peu d’années au groupe coréen pour dominer le marché des smartphones.