Uber serait profitable sur tous ses marchés développés

Travis Kalanick, le PDG d’Uber, a affirmé au Financial Times que sa start-up dégage des bénéfices, avant intérêts et impôts, sur tous ses marchés développés : Amérique du Nord, Europe, Moyen-Orient et Afrique, Australie.

L’entreprise de mise en relation client – chauffeur prend une commission de 25 % sur le prix de la course, et dans certains marchés facture en plus des honoraires de réservation.

Pourtant, Uber a levé près de 13 milliards de dollars en fonds et en dettes, et serait en train de préparer une levée additionnelle de dettes de 2 milliards de dollars (respectivement 11,47 et 1,76 milliards d’euros).

Ce qui semble beaucoup pour financer de nouveaux marchés comme la Chine ou l’Inde, où Uber subventionne les courses de ses chauffeurs pour développer sa présence. Ils recevraient un bonus supérieur au prix de la course.

D’autant plus que Kalanick affirme que la Chine est financée par les profits de la start-up, par ses investisseurs, et par des investisseurs dans Uber China.

À moyen terme, on peut se demander si cette stratégie de subventionnement est pérenne, puisqu’elle est utilisée par la plupart des concurrents, et que nombre d’entre eux, comme Didi Chuxing, sont tout aussi extraordinairement financés qu’Uber.