Facebook vient de publier ses résultats financiers pour le deuxième trimestre.
Le chiffre d’affaires est en hausse de 59 % en glissement annuel à 6,436 milliards de dollars, et le résultat net augmente de 186 % à 2,055 milliards (respectivement 5,813 et 1,856 milliards d’euros).
Ces excellents résultats financiers sont salués avant l’ouverture du NASDAQ par une hausse du cours de l’action de 4,5 % à 129 dollars.
Plus que jamais, Facebook est une entreprise de publicité numérique (97 % du chiffre d’affaires), et de publicité mobile : 84 % des revenus publicitaires, contre 76 % il y a un an.
Pour l’essentiel, la croissance du nombre d’utilisateurs vient des régions Asie Pacifique et Reste du monde, la croissance aux États-Unis et en Europe étant quasi inexistante.
Le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens est globalement en hausse de 17 % à 1,13 milliard, et le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens mobiles est en hausse de 22 % à 1,03 milliard.
Le revenu moyen par utilisateur est en dent de scie, augmentant ce trimestre après une baisse au premier trimestre. Il s’établit à 3,82 dollars globalement, avec des disparités toujours aussi énormes : 14,34 dollars en Amérique du Nord, 4,72 dollars en Europe, 1,77 dollar en Asie Pacifique et 1,13 dollar dans le reste du monde.
Messenger dépasse le milliard d’utilisateurs, et Instagram les 500 millions.
Le réseau social ne semble donc pas affecté par les nombreuses critiques dont il a fait l’objet au cours du trimestre, peut-être parce que de nombreux membres s’en servent comme source d’information principale. Aux États-Unis, on suspecte Facebook de manipuler les nouvelles avec un biais anti-conservateur.