La plateforme de VTC Uber devrait perdre près de trois milliards d’euros cette année, affirme Bloomberg.
D’après une de ses sources anonymes, Uber aurait perdu 2,2 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l’année, dont 800 millions sur le troisième trimestre (respectivement 2,1 milliards et 770 millions d’euros), en excluant la Chine.
Ce sont des estimations brutes, qui ne tiennent pas compte des coûts de financement, des taxes, ni de la rémunération à base d’actions.
Durant cette période, son chiffre d’affaires s’est élevé à 3,76 milliards de dollars, et il devrait atteindre 5,5 milliards sur l’ensemble de l’année (respectivement 3,62 et 5,3 milliards d’euros).
S’ils sont confirmés, on pourra s’étonner de ces résultats, puisque son CEO Travis Kalanick avait affirmé au Financial Times que la start-up était bénéficiaire sur tous ses marchés développés, et qu’elle a cédé sa filiale chinoise ultra-déficitaire à Didi Chuxing en août 2016.
La dernière valorisation de la licorne s’élève à plus de 69 milliards de dollars, soit plus que les valeurs boursières combinées de General Motors et de Twitter.
En France, l’augmentation de la commission d’Uber sur les courses, qui est passée de 20 % à 25 %, passe mal avec les chauffeurs de VTC.
En Californie, l’entreprise, qui a toujours du mal à comprendre que le droit s’applique également à elle, fait circuler ses voitures autonomes à San Francisco en toute illégalité, sans autorisation de la DMV.
Qui plus est, ses voitures autonomes aiment à brûler les feux rouges.