Google lance Android Wear 2: trop peu trop tard ?

Présentée il y a neuf mois lors de la conférence annuelle Google I/O, Android Wear 2, après bien des délais, a finalement été lancée aujourd’hui.

La plateforme Android Wear avait été lancée il y a trois ans dans la précipitation pour contrer Apple et son Apple Watch.

À l’époque, de nombreux fabricants avaient été séduits par la plateforme, dont Assus, Fossil, LG, Motorola, Polar, Samsung et Sony.

La montre connectée n’a finalement pas été le produit vedette espéré, après le smartphone et la tablette.

On peut même parler d’échec. Les consommateurs n’ont pas compris l’intérêt d’un énième outil de communication, qui plus est largement dépendant de la présence d’un smartphone, dont il devient la télécommande, et avec une autonomie des plus ridicules.

Même Apple, qui domine complètement la catégorie, a du mal à convaincre sa clientèle fidèle, qui semble utiliser l’Apple Watch plus comme un accessoire de mode que comme un appareil connecté.

Aujourd’hui, dans le camp Android Wear 2, il ne reste plus que LG à s’engager, avec deux nouvelles montres : LG Watch Sport et LG Watch Style.

Parmi les améliorations les plus notables de la version 2, l’interface adopte un aspect plus sombre qui facilite la lisibilité et économise les batteries.

Il est possible d’ajouter des indicateurs à l’écran principal de la montre, par exemple un indicateur de batterie.

La sélection d’application a été remodelée pour faire circuler les applications le long de la courbe de l’écran.

Android Wear 2 apporte également le support du service de paiement Android Pay, si la montre est équipée d’une puce NFC (communication en champ proche).

Android Wear 2 intègre également Google Assistant et les applications indépendantes, c’est-à-dire qui n’ont pas besoin d’une application compagne sur le smartphone.

Au final, Android Wear est une évolution intéressante, mais relativement mineure d’Android Wear. Il est peu probable qu’elle suffise à séduire une nouvelle classe de consommateurs.