Facebook impose des conditions de diversité de la main d’œuvre à ses cabinets d’avocats

Dans un entretien avec le New York Times, Colin Stretch, directeur juridique de Facebook, a révélé que, suite à une nouvelle politique entérinée cette semaine, tout cabinet d’avocat souhaitant travailler avec l’entreprise devait employer au moins 33 % de femmes et d’employés issus des minorités ethniques.

Les cabinets d’avocats devront en plus identifier pro activement et offrir des opportunités claires et mesurables de leadership aux femmes et aux minorités.

Un comble pour une entreprise qui non seulement n’est pas diverse, mais dont les mesures de diversification de la main d’œuvre sont totalement inefficaces.

Selon les dernières statistiques de Facebook, publiées en juillet 2016, seulement 2 % de ses employés aux États-Unis sont noirs, et 4 % hispaniques. Pour les employés avec un travail à caractère technique, c’est encore pire : moins de 1 % de noirs, et 3 % d’hispaniques.

Depuis 2014 et l’annonce de mesures de diversification, la situation n’a pas changé d’un iota.

Si 33 % de ses employés sont des femmes, seules 17 % ont des emplois à caractère technique, et moins de 27 % des cadres dirigeants de Facebook sont des femmes.

On peut donc estimer que Facebook dirige ses fournisseurs par contre-exemple.