Le Google Assistant arrive sur iPhone, d’abord aux États-Unis

Lors de la conférence développeur annuelle de Google, Google I/O, qui se tient du 17 au 19 mai à Mountain View, Californie, Scott Huffman, vice président de l’ingénierie de Google Assistant a annoncé qu’il était disponible en tant qu’application pour l’iPhone.

Il faudra que l’iPhone utilise iOS version 9.1 ou supérieure.

Google Assistant est disponible immédiatement pour les États-Unis. Google promet une version française, allemande, portugais brésilien et japonaise cet été, et italienne, espagnole et coréenne avant la fin de l’année.

Google Assistant a été lancé sur Android l’année dernière à la Google I/O précédente. Le kit de développement n’a été publié que fin avril 2017. Aujourd’hui, plus de 100 millions d’appareils Android et de haut-parleurs connectés Google Home seraient équipés de Google Assistant.

Le Google Assistant était déjà disponible sur iPhone, mais en tant que fonctionnalité de la messagerie Allo, que personne n’utilise.

Bien évidemment, Google Assistant ne profitera pas, contrairement à Siri, d’un bouton de lancement. D’autres restrictions imposées par Apple, limitent les actions des assistants virtuels, car Siri en a le monopole, comme de créer une alarme.

Si l’on en croit les premières comparaisons, Siri aura bien besoin de ces avantages injustes, car Google Assistant semble, dans la plupart des cas, offrir des réponses bien plus pertinentes que Siri. Siri se contente souvent de présenter une page Web ou un hyperlien correspondant plus ou moins à la réponse, quand Google Assistant sait répondre précisément.

Pour en savoir plus sur sa journée, Siri se contente ainsi d’afficher le calendrier quand Google Assistant indique oralement le temps, la température, énonce les rendez-vous, indique le temps de transport, etc.

Quand on lui demande de lancer une vidéo YouTube de la chanson Hello d’Adele, Siri refuse, voulant impérativement ouvrir Apple Music.

Alors qu’Apple avait remis au goût du jour les assistants vocaux, Siri semble largement en retard sur la concurrence, notamment Google et Microsoft. Ces deux entreprises disposent toutes deux d’un moteur de recherche, et d’immenses investissements dans l’intelligence artificielle, deux préalables qui apparaissent indispensables pour des assistants généralistes.