SunWay TaihuLight

Pour la 2e fois en 24 ans, les États-Unis ne possèdent aucun des 3 supercalculateurs les plus puissants du monde

La liste TOP500 des cinq cents supercalculateurs les plus puissants de la planète vient d’être mise à jour.

Le Sunway TaihuLight, installé au centre national des supercalculateurs à Wuxi, Chine, reste en tête avec 93 pétaflops au test de performance LINPACK, sur lequel s’appuie le classement.

Tianhe-2 (MilkyWay-2), développé par la l’Université nationale de Chine pour la technologie de défense, conserve la seconde position avec 33,9 pétaflops. Ce système est resté pendant trois ans le supercalculateur le plus puissant du monde, avant d’être détrôné par le Sunway TaihuLight en juin 2016.

Le troisième supercalculateur est le Piz Daint, un Cray X50 installé au centre de supercalculateurs national de Suisse. Il a été mis à jour avec des accélérateurs NVIDIA Tesla P100, ce qui a doublé ses performances précédentes pour atteindre 19,6 pétaflops, gagnant ainsi cinq places.

Du coup, Titan, un système Cray XK7 installé au Department of Energy’s Oak Ridge National Laboratory aux États-Unis, perd une place à la quatrième place. Depuis 2012, ses performances restent inchangées à 17,6 pétaflops.

C’est la deuxième fois depuis la naissance du TOP500, il y a 24 ans, que les États-Unis ne possèdent aucun des trois premiers supercalculateurs du monde. La dernière fois remonte à novembre 1996, quand les trois premières places étaient japonaises.

Pour autant, les États-Unis ont toujours cinq des dix supercalculateurs les plus puissants, plus que toute autre nation, et dominent le classement en nombre de supercalculateurs dans le classement, 169, suivi de près par la Chine avec 160.

La France est sixième ex aequo avec le Royaume-Uni, avec chacune 17 des 500 premiers supercalculateurs, derrière le Japon en troisième place, et l’Allemagne.

Au total, la puissance du TOP500 a augmenté de 32 % en un an à 749 pétaflops.

Le premier supercalculateur en France est Pangea, en 19e position, un système SGI ICE X exploité par Total Exploration Production.