Au 2e trimestre 2017, Facebook est plus que jamais une presse à billets de banque

Le réseau social a publié ses résultats financiers pour le deuxième trimestre 2017, se terminant au 30 juin 2017.

Comparé au deuxième trimestre 2016, le chiffre d’affaires augmente de 45 % à 9,32 milliards de dollars, et le résultat net est en hausse de 71 % à 3,89 milliards de dollars (respectivement 7,95 et 3,32 milliards d’euros).

Ces résultats sont supérieurs aux attentes : le cours de l’action est en hausse de 3,39 % avant l’ouverture de la Bourse de New York. Depuis le début de l’année, le cours est en hausse de 44 %.

Plus que jamais, Facebook est une agence de publicité numérique, qui représente 98,3 % de son chiffre d’affaires, profitant de la propension des entreprises à ne commander des espaces publicitaires que sur le réseau social et Google.

La croissance de Facebook est deux fois plus élevée que celle de Google, mais c’est une entreprise trois fois plus petite. On notera également que la croissance de Facebook, malgré un niveau des plus enviables, est en baisse : elle était de 59 % il y a un an.

87 % des revenus publicitaires sont mobiles, contre 84 % il y a un an.

Durant les douze derniers mois, Facebook a augmenté sa main d’œuvre de 43 %, l’augmentation des coûts et dépenses s’élevant à 45 %.

Lors de la conférence téléphonique, l’entreprise a revu à la baisse l’augmentation de ses dépenses sur 2017 : 40 à 45 % au lieu de 40 à 50 %.

Le nombre de ses utilisateurs est en hausse de 17 % : utilisateurs actifs journaliers (1,32 milliard) comme utilisateurs actifs mensuels (2 milliards).

Facebook profite donc notamment des plagiats éhontés des innovations de ses concurrents, comme Snap, déclinés sur tous ses produits (Facebook, Instagram, WhatsApp, …), tout comme des fausses informations qu’elle est censée combattre.

La quantité de publicité dans le fil d’actualité se contracte, ce que Facebook réussit à compenser par une forte augmentation du coût de l’impression publicitaire: +24 % en un an.