L’entreprise américaine de VTC Lyft, concurrente numéro un de Uber, du moins aux États-Unis, a été introduite sur le NASDAQ vendredi dernier au cours de 72 dollars l’action.
À la fin de la séance, le cours avait augmenté de 8,7 %, ce qui était considéré comme correct par les observateurs.
Lundi soir, à la fin du deuxième jour de cotation en Bourse, le cours de l’action a baissé de 12 % à 69 dollars, soit 3 dollars de moins que le cours d’ouverture.
Ce qui semble prouver que nous ne sommes pas les seules à nous émouvoir de ces IPOs d’entreprises de technologies qui non seulement n’ont jamais gagné un sou, mais ont perdu des milliards de dollars, et qui promettent monts et merveilles dans le futur.
Il sera intéressant d’observer si la tendance persiste, et si elle affecte d’autres machines à pertes bientôt en Bourse comme Uber.
Il est toutefois prudent de ne pas trop interpréter les premiers jours de cotation.
L’action de Snap, qui n’a rien à envier à Lyft en matière de pertes financières, avait mis plus de quatre mois à se retrouver sous le cours d’ouverture.
Alors que l’action de Facebook, qui a bondi depuis son IPO, passait également sous son cours initial dès la seconde séance.