Nokia s’interrogerait sur son futur

L’agence de presse Bloomberg affirme que Nokia explore ses options stratégiques, y compris la vente d’actifs, une vente ou une fusion, une nouvelle politique d’investissement, ou des ajustements à son bilan.

L’an dernier, l’entreprise a perdu le tiers de sa valeur.

En octobre, Nokia a réduit ses projections financières, n’a pas payé de dividende, et indiqué ne pas envisager de retour majeur aux bénéfices avant 2021.

Une fusion avec son compétiteur européen Ericsson semble bien incertaine, à cause de l’improbable autorisation des autorités antitrust européennes.

Alors que les limitations imposées à Huawei dans la fourniture d’équipements pour les réseaux 5G jouent surtout en faveur d’Ericsson et de Nokia, il semblerait que cette dernière n’en ait pas vraiment profité, ne réussissant pas à baisser suffisamment ses coûts pour obtenir des équipements compétitifs.

Nokia pourrait peut-être profiter d’un investissement : le procureur général adjoint des États-Unis, William P. Bar, a dit le mois dernier que son pays devrait considérer activement des investissements dans Nokia ou Ericsson afin de contrer la menace posée par la dominance de la Chine dans le secteur émergent de la 5G.

Toutefois, Larry Kudlow, conseiller de Trump pour l’économie, a répondu que le gouvernement américain n’avait pas vocation à acheter des entreprises.

Le 6 février, Nokia a présenté ses résultats pour le quatrième trimestre 2019 : chiffre d’affaires stable à 6,9 millirds d’euros, et résultat d’exploitation de 804 millions, en hausse de 45 % d’une année sur l’autre.