Dans un communiqué du 20 mars 2014, Mt. Gox annonce avoir trouvé 200 000 bitcoins, d’une valeur actuelle de 85 millions d’euros, le 7 mars 2014, une semaine après s’être déclaré en cessation de paiements.
À l’époque, la firme avait affirmé s’être fait voler 850 000 bitcoins, d’une valeur de 362 millions d’euros au taux d’échange actuel.750 000 bitcoins appartenant à 127 000 anciens clients et 100 000 bitcoins en fonds propres. 28 millions de dollars (20 millions d’euros) manqueraient aussi sur ses comptes en banque.
Les 200 000 bitcoins étaient dans un portefeuille électronique d’un format ancien que Mt. Gox pensait vide, et qui n’avait pas été utilisé depuis juin 2011. Les autorités japonaises auraient été informées le 8 mars de cette découverte et le portefeuille aurait été mis hors ligne pour des raisons de sécurité.
Mt. Gox révise donc ses estimations de disparition de monnaie virtuelle, qui fait toujours l’objet d’une enquête, à 650 000 bitcoins.
Aux États-Unis, un client avait lancé le 28 février 2014 un recours collectif contre Mt. Gox et son dirigeant, le Français Mark Karpeles, pour « usages systématiques et abusifs, et détournements des fonds de ses clients ».
Un juge américain avait autorisé jeudi la traque des mouvements de 180 000 Bitcoins. Aujourd’hui, le cabinet d’avocats en charge du recours collectif crie victoire. « On dirait que Mt. Gox a réalisé que nous étions proches et il a décidé de reconnaître qu’il détenait bien ces 180 000 – 200 000 bitcoins. »
Notons néanmoins que le juge n’a pas autorité au Japon et que l’affirmation de l’avocat ne peut être vraie que si Mt. Gox a menti sur le fait d’avoir prévenu les autorités le 8 mars, soit 10 jours avant la décision du juge américain.
Dans tous les cas, les clients n’étant pas créditeurs ne profiterons pas de la vente d’actifs de Mt. Gox.