D’après Le Figaro, Netflix serait disponible en France dès septembre prochain. Aucune source n’ayant été mentionnée nous avons contacté Netflix pour confirmation mais nous n’avons pas reçu de réponse au moment de la rédaction de cet article.
Netflix est le géant américain de la vidéo à la demande (VOD) sur Internet, avec 48 millions d’abonnées dans 40 pays, dont 35 aux États-Unis.
Crée en 1997 par son PDG actuel Reed Hastings, l’entreprise est cotée au NASDAQ. À l’origine elle distribuait les films par DVD envoyés aux clients. Au premier trimestre 2014, elle dépasse pour la première fois 1 milliard de chiffre d’affaires.
L’international représente 25 % du chiffre d’affaires, mais il est en forte progression de 72 % en glissement annuel, et Netflix s’attend que l’international dépasse à terme les États-Unis.
Moyennant un abonnement mensuel – en France il devrait être d’environ 10 €, un abonné peut regarder autant de films et de séries du catalogue qu’il le souhaite, sans interruption publicitaire. Il peut aussi mettre l’émission en pause et continuer plus tard.
Netflix se distingue d’autres fournisseurs de VOD en investissant dans des programmes propres, de haut niveau et très populaires comme House of Card avec Kevin Spacey. En France, cette série était jusqu’à présent proposée aux abonnées de Canal+. La saison 3 devrait être exclusivement disponible sur Netflix France.
Netflix est au cœur du débat sur la neutralité du Net, car la vidéo accapare l’essentiel de la bande passante sur Internet. Quand un pays dispose de Netflix, Netflix est la première source d’utilisation de la bande passante. Sinon c’est YouTube.
D’après une étude de sandvine, un américain abonné à Netflix et qui n’a pas d’abonnement à la télévision par câble, consomme 47 fois plus de données qu’un utilisateur d’Internet ne regardant pas de diffusion en flux continu, et 7,3 fois plus que l’abonné moyen.
Aux États-Unis, Netflix a fini par conclure des accords avec les fournisseurs d’accès Internet pour que ses clients puissent voir les diffusions dans de bonnes conditions, et on peut s’attendre qu’il en soit de même en France.