Tâches de fond
Avec l’API JobScheduler, le développeur peut créer et planifier des tâches de fond qui s’effectuent à des moments opportuns. Par exemple, quand le smartphone ne fait rien d’autre, ou uniquement s’il est en charge.
Économies de batteries
Un mode d’économies de batteries, issu du « projet Volta », fait son apparition. De nombreux modes similaires existent déjà sur certains appareils Samsung et sur des plates-formes concurrentes.
Il serait possible d’étendre l’autonomie de 90 minutes par jour.
Pour aider les développeurs à minimiser l’impact de leurs applis sur l’autonomie, Google propose un outil sophistiqué de profilage et d’analyse de la consommation : Battery historian
Connexion sans mot de passe
Une fonctionnalité qui devrait ravir les futurs utilisateurs de montres Android Wear : s’ils s’approchent suffisamment de leur téléphone, ils se connecteront sans mot de passe.
De même, un smartphone suffisamment proche d’un Chromebook permettra de se connecter automatiquement.
Il nous semble toutefois que cette fonctionnalité pose problème. Car le smartphone est déjà placé au cœur des processus d’authentification. Il est déjà possible d’effectuer des achats avec un smartphone, ou de vérifier son identité, la carte SIM étant le référent. Désormais, la montre serait au cœur de l’identification, ce qui fait un acteur de trop.
En s’appropriant pour quelques secondes tant la montre que le smartphone, il sera possible d’effectuer de nombreuses opérations sans avoir à taper le moindre mot de passe.
Amélioration des performances
Le nouveau moteur d’exécution Art serait deux fois plus performant que l’actuel Dalvik. Il supporte les architectures ARM, x86 et Mips, les modes 32 et 64 bits, le précompilé, la compilation juste à temps et l’interprétation.
Le ramasse-miettes aurait été nettement amélioré, et Art utiliserait nettement moins de mémoire que Dalvik. Ce qui n’est pas du luxe, Android nécessitant plus de moyens pour faire tourner des applis que sur des plates-formes concurrentes.
Android extension pack
Avec l’initiative « Android extension pack », Google ambitionne de rivaliser avec DirectX 11 en fonctionnalités en faisant appel à ses partenaires pour supporter directement des fonctionnalités comme la tessellation, les shaders de géométrie et les shaders de traitements.
Une démonstration d’Unreal 4 n’a malheureusement pas pu convaincre du fait de problèmes de scintillement de l’écran.
La promesse d’avoir des « graphiques de jeu du niveau de PC dans votre poche » est vraiment exagérée, des estimations plus raisonnables auraient mieux convaincu.
Conclusion
Au final, Android L s’annonce comme une version majeure du système d’exploitation, qui devrait satisfaire tant les utilisateurs que les développeurs. L’harmonisation des mondes Android et Chrome, et l’extensibilité du système de la montre à la télévision, sont deux armes qui lui permettront de résister aux attaques de ses concurrents.