Un tour de financement record

La start-up française BlaBlaCar, qui offre une plate-forme de covoiturage pour trajets longue distance, vient de clore un tour de financement de 100 millions de dollars (73 millions d’euros).

Elle devrait utiliser cette somme pour accélérer sa croissance, notamment à l’international.

D’après Techcrunch, c’est le plus gros investissement jamais consenti à une start-up française par des fonds de capital-risque.

Disponible dans douze pays d’Europe, BlaBlaCar permet aux conducteurs comme aux passagers de diminuer leurs frais de trajet, surtout en dernière minute.

BlaBlaCar a 8 millions de membres actifs. Un million d’entre eux voyage chaque mois avec le service.

 

Fonctionnement

Le conducteur décrit sur le site son futur trajet, le nombre de places disponibles et les conditions (i.e non-fumeur). Les passagers peuvent alors réserver leur place.

Les passagers peuvent noter le conducteur, et inversement.

La start-up se rémunère en prenant une commission de 10 %.

Probablement pour éviter d’épineux problèmes juridiques et d’imposition, le service est exclusivement réservé à des usages non commerciaux et non professionnels. Le conducteur n’est pas censé faire un bénéfice, les sommes gagnées doivent être des participations aux frais.

Pour des raisons d’assurance aussi, puisque pour la plupart des assurances européennes, le passager participant aux frais est considéré comme transporté à titre gratuit, et est couvert par l’assurance minimale au tiers.

 

De covoiturage.fr à BlaBlaCar

L’entreprise, qui joue aussi la carte de l’écologie pour séduire, estime qu’elle a contribué à économiser 700 000 tonnes de Co2 depuis sa création il y a quatre ans.

Auparavant, son fondateur, Frédéric Mazzella, avait fondé covoiturage.fr en 2004. De 2004 à 2009, la start-up passe d’un modèle d’affaires à un autre et a du mal à séduire les Français. Forte de cette expérience, BlaBlaCar opte pour le modèle traditionnel de marché en ligne.

Elle s’est rapidement développée en achetant des petites structures, en Allemagne, Italie, Pologne et Russie et mise sur sa marque pour se développer avant ses concurrents.

Elle s’intéresse à de nombreux marchés potentiels comme le Brésil ou l’Inde.

 

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