Ellison présente l’Oracle Cloud 2014

À l’occasion de la conférence annuelle Oracle OpenWorld, qui se tient à San Francisco, Californie, du 28 septembre au 2 octobre 2014, Oracle a présenté la dernière version de sa suite pour le Cloud.

Larry Ellison, dans sa première intervention publique en tant que directeur technique et président exécutif d’Oracle, a détaillé la nouvelle plate-forme lors de son discours.

Celui qui il y a cinq ans s’étonnait de l’obsession inepte de l’industrie de haute technologie pour le Cloud, y voit maintenant un « point d’inflexion » pour Oracle.

« Ce nouvel Oracle dans le Cloud vous permet de déplacer toute base de données de votre centre de données vers le Cloud en appuyant juste sur un bouton. » promet-il.

La grande nouveauté est que le client peut choisir s’il veut héberger ses bases de données dans ses locaux, ou sur le Cloud, et passer librement de l’un à l’autre.

On reconnaît ici le thème cher à Microsoft, le chantre du Cloud hybride avec Microsoft Azure.

 

Et les entreprises peuvent maintenant migrer leurs applications entières sur le Cloud Oracle. Pour cela, Oracle a développé son propre système PaaS (Plate-forme en tant que service), qui n’est plus limité aux applications écrites en Java, mais qui peut héberger des applications écrites en d’autres langages de programmation.

Oracle met désormais 19 centres de traitements de données de pointe à disposition de ses clients. Ellison affirme qu’Oracle

« aura la même politique tarifaire qu’Amazon ou tout autre fournisseur d’infrastructure. »

Ellison a comparé l’offre d’Oracle en matière de logiciels et services d’entreprise, comme le CRM (gestion de la relation client), à celle de Salesforce. Oracle offre des centaines d’applications en tant que service (SaaS) dans les domaines du planning, des ressources humaines, du marketing, plus que toute autre compagnie d’après lui.

Il s’est aussi moqué de salesforce.com, de SAP, en rappelant que leurs offrent tournent avec des technologies Oracle. Workday serait la seule des 20 premières entreprises de SaaS à ne pas utiliser de base de données Oracle.

« HANA alimente le Cloud? Quel Cloud? Où çà? Restons sur terre. »

 

Pour autant, la percée d’Oracle dans la plate-forme en tant que service peut être vue comme un mouvement défensif d’Oracle, afin d’inciter ses clients à ne pas aller voir ailleurs.

Il est trop tôt pour avoir des retours d’expérience sur des déploiements à grande échelle d’applications dans le Cloud Oracle, ni si les performances sont satisfaisantes.

Le discours entier peut être vu en différé en suivant ce lien. En voici les temps forts: