L’intérêt pour les Google Glass disparaît rapidement, la plupart des testeurs, qui ont payé jusqu’à 2 000 $ le privilège de les bétâ-tester, et qui sont souvent surnommés Glassholes, ont arrêté de les porter.
Soit parce que le public n’apprécie pas de pouvoir être espionné et enregistré en vidéo sans son consentement et sans le savoir.
Soit parce que les batteries tiennent au mieux une journée avec une utilisation parcimonieuse, voir quelques heures à peine en mode enregistrement.
Du coup la plupart des éditeurs de logiciels comme Twitter ont arrêté de développer pour le Gadget. Babak Pavitz, l’inventeur, a quitté Google en juin pour rejoindre Amazon.
Google semble réorienter en partie les Glass vers un public professionnel, en les bradant aux entreprises deux pour le prix d’une.
D’après le Wall Street Journal cependant, les Google Glass ne vont pas disparaître, même si Sergey Brin ne se promène plus en public avec.
Une nouvelle version serait prévue pour 2015. Elle ne serait plus pilotée par une puce Texas Instruments, mais par une puce Intel.
Eric Johnsen, qui avait lancé le programme Glass at Work pour promouvoir les Google Glass auprès des entreprises, et qui a quitté Google pour travailler chez APX Labs, qui développe des solutions logicielles compatibles pour le secteur de la production, imagine que les nouvelles lunettes auront une meilleure autonomie de batteries.
Intel, qui a raté le coche des smartphones et des portables, veut être sûr de ne pas rater la vague des technologies mettables. C’est l’une des seules entreprises à pouvoir graver en 14 Nm. On ne sait pas si les puces dédiées aux futures Glass utiliseront cette finesse de gravure, mais dans tous les cas la taille des puces et leur consommation électrique sont deux enjeux majeurs.
Intel et Google travaillent déjà ensemble sur plusieurs produits : Intel produit des processeurs Xeon personnalisés pour les serveurs de Google, et le Nexus Player est piloté par une puce Atom.