D’après The Information, qui cite des sources anonymes, Google va fermer son bureau d’ingénieurs en Russie, qui compte une cinquantaine d’employés.
Les ingénieurs, qui travaillent pour la plupart à Moscou, auraient la possibilité de travailler pour l’entreprise ailleurs.
Un porte-parole de la firme affirme :
» Nous sommes fermement attachés à nos utilisateurs et clients russes et nous avons une équipe spécialisée en Russie qui travaille pour les soutenir. » *
La Russie est l’une des rares régions où le moteur de recherche n’est pas en situation de quasi-monopole, avec 31 % de parts de marché, contre 60 % pour Yandex NV, le concurrent local. Le système d’exploitation Android, en revanche, pilote 85 % des smartphones vendus en Russie.
Ce départ de la firme, présente en Russie depuis 2006, fait suite à de nouvelles lois passées en septembre 2014 sous la pression de Vladimir Putin, qui entrent en vigueur en janvier 2015, et obligent les grands groupes technologiques comme Google ou Visa, à stocker plus de données personnelles d’utilisateurs Russes, dans le pays.
D’après un chercheur d’IDC, cela pourrait représenter 1 500 racks de serveurs pour une entreprise comme Facebook, avec un coût qui pourrait atteindre 45 millions de dollars par an (36 millions d’euros).
* Traduction : Le Diligent