Tianhe-2 reste le supercalculateur le plus puissant du monde

TOP500, La liste bisannuelle des 500 supercalculateurs les plus puissants du monde vient d’être mise à jour.

Leur puissance combinée est de 363 pétaflops par seconde, contre 309 il y a six mois.

 

Pour la cinquième fois, le supercalculateur Tianhe-2 de l’Université Chinoise de Technologie de Défense est numéro un, avec une vitesse de 33,86 pétaflops par seconde sur le test de référence LINPACK.

Il est composé de 16 000 nœuds de calculs, composés de deux processeurs Intel Xeon et de trois processeurs Xeon Phi, pour un total de plus de trois millions de cœurs.

Le Titan, un système Cray XK7 du Département de l’Énergie aux États-Unis, Oak Ridge National Laboratory, occupe la deuxième place du classement avec une vitesse de 17,59 pétaflops par seconde. C’est aussi le système à la plus haute efficacité énergétique.

La troisième place est aussi américaine : il s’agit du système Sequoia, également du Département de l’Énergie, Lawrence Livermore National Laboratory, avec 17,17 pétaflops par seconde.

Le seul nouvel entrant du top 10 est le Shaheen 2, à la septième position. C’est un système Cray XC40 de l’Université des sciences et technologies du Roi Abdallah, en Arabie Saoudite.

 

Le premier supercalculateur européen est suisse : Piz Daint, du Swiss National Supercomputing Centre, est un système de type Cray XC30 d’une vitesse de 6,27 pétaflops par seconde. Il arrive en sixième position.

Le premier supercalculateur français est 29e. Il s’agit du Pangea de Total Exploration Production. Ce système SGI ICE X a une vitesse de 2,1 pétaflops par seconde.

Au total, les États-Unis ont le plus grand nombre de supercalculateurs de la liste, avec 233, contre 231 il y a six mois. L’Europe place 11 supercalculateurs de plus pour un total de 141, tandis que la Chine n’a plus que 37 systèmes, contre 61 il y a six mois.

 

Concernant les fabricants, Cray est en pleine croissance, et en première position avec 24 % de la puissance installée, suivi d’IBM avec 22,2 % (contre 28 % en novembre).

La croissance de la performance des supercalculateurs est à son plus bas niveau depuis la création de la liste en 1993.