Symantec vend Veritas au Carlyle Group pour 7,2 milliards

Statistiquement, la plupart des fusions et acquisitions n’ont aucun intérêt pour les actionnaires, et n’enrichissent que les dirigeants, ainsi que les banques et les conseillers fiscaux qui les conseillent.

On en a encore une fois l’illustration avec Symantec, qui se débarrasse de Veritas pour 8 milliards de dollars (7,2 milliards d’euros) en liquidités, après l’avoir acheté en 2005 pour 13,5 milliards de dollars.

Veritas, le spécialiste de la sauvegarde, est vendu à un groupe d’investisseurs menés par le Carlyle Group, dont GIC, le fonds souverain de Singapour.

Symantec estime qu’à la clôture de la transaction, qui devrait avoir lieu le premier janvier prochain, l’entreprise recevra 6,3 milliards (5,7 milliards d’euros) en liquidités nettes.

 

Bill Coleman, le fondateur et CEO de BEA systems deviendra CEO de Veritas. Bill Krause, ancien CEO de 3com, deviendra président du conseil d’administration.

 

Fondée en 1982 à Mountain View en Californie, Veritas édite des logiciels de sauvegarde et de gestion du stockage, des marchés sur lesquels elle occupe en général la première ou la deuxième position. Le chiffre d’affaires de Veritas lors de l’exercice fiscal 2015 de Symantec s’élevait à 2,6 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros), soit un taux de croissance annuel moyen de seulement 3,3 %.

En février dernier, Veritas présentait son nouveau logo et annonçait sa future séparation de Symantec.