Uber veut s’étendre dans 100 villes en Chine dans les douze prochains mois

Lors d’un événement à Beijing organisé par son investisseur Baidu, le CEO d’Uber, Travis Kalanick, a annoncé vouloir doubler son objectif d’il y a trois mois et proposer ses services dans cent villes chinoises d’ici un an.

Aujourd’hui, la start-up est présente dans une vingtaine de villes en Chine.

La Chine est l’un des marchés les plus intéressant pour Uber ; avec 750 millions de citadins et 80 villes de plus de cinq millions d’habitants.

Au moment où Uber confirme la levée de fonds de 1,2 milliard de dollars, sur la base d’une valorisation de 51 milliards de dollars, son concurrent principal en Chine, Didi Kuaidi annonce la levée de fonds de 3 milliards de dollars, sur la base d’une valorisation de 16,5 milliards de dollars.

Des sommes astronomiques quand on sait que la légalité de leurs services est toujours en cours d’évaluation en Chine d’après l’agence de presse officielle Xinhua. Cette année, plus de 1 200 chauffeurs de Didi Kuaidi et plus de 170 chauffeurs d’Uber ont été verbalisés par les autorités. Mais les deux start-up paieraient les amendes de leurs chauffeurs.

Ces derniers sont les grands gagnants de la guerre à laquelle se livrent les deux entreprises. Ils recevraient des primes parfois plus élevées que le prix de la course.

Et certains d’entre eux frauderaient à grande échelle pour récolter ces primes sans se déplacer, à l’aide de courses fictives.