Le cours de l’action Wolkswagen dégringole après l’admission de fraude aux tests d’émissions polluantes

Volkswagen AG a perdu près du quart de sa valeur en quelques heures, après l’admission de tricherie aux tests américains de pollution de ses modèles diesel.

L’agence de protection de l’environnement des États-Unis, l’EPA, a notifié le constructeur automobile des violations (PDF) du Clean Air Act le 18 septembre 2015.
Elle l’a accusé d’utiliser des algorithmes sophistiqués sur les ordinateurs de bord de ses voitures pour détecter les tests. Dans ce cas, la voiture minimisait les émissions polluantes. En situation réelle de conduite, les voitures en émettaient en revanche bien plus, jusqu’à quarante fois plus que la limite autorisée dans le cas du NOx (oxyde d’azote). Une substance liée à l’asthme et à des maladies des poumons.

L’entreprise a reconnu les faits, et son nouveau PDG, Martin Winterkorn, s’en est excusé.

Volkswagen doit modifier 500,000 voitures concernées aux États-Unis, de type Jetta, Beetle, Audi A3, Golf et Passat. L’entreprise risque une amende qui pourrait avoisiner plusieurs milliards d’euros. La perte de confiance des clients envers la marque pourrait lui coûter bien plus cher.

En Allemagne, les officiels demandent des comptes au constructeur, pour savoir si les tests ont aussi été manipulés.

La question que beaucoup se posent : Volkswagen est il un cas isolé ?