La fin de l’immunité diplomatique pour Julian Assange ?

Julian Assange, un pirate informatique qui s’est reconverti en patron du site Web Wikileaks, dont la spécialité est la publication de documents classés secrets, est réfugié dans l’ambassade de l’Équateur à Londres depuis le 19 juin 2012.

Il évite ainsi son extradition vers la Suède, qui cherche à l’arrêter depuis le 20 août 2010 car il est accusé de viol et d’agression sexuelle par deux femmes.

Depuis, on a assisté à une bataille juridique, et l’impossibilité de mettre la main sur Assange, protégé par l’immunité diplomatique.

Deux des trois accusations de la Suède contre lui ont dû être abandonnées du fait de la prescription.

L’accusation de viol ne sera prescrite qu’en 2020.

Après des négociations entre le ministère de la justice de Suède et le ministère des affaires étrangères de l’Équateur entamées en juin dernier, les deux pays sont parvenus à un accord bilatéral, qui devrait permettre à la justice suédoise d’entendre le témoignage de Julian Assange à Londres.

Considéré par certains comme un activiste défenseur du droit à l’information, et par d’autres comme un terroriste, Assange fait aussi l’objet d’une enquête criminelle aux États-Unis.