Verizon serait en train de vendre ses centres de traitement de données

Le premier opérateur mobile aux États-Unis, Verizon Communications, serait en train de vendre ses centres de traitement de données afin de se concentrer sur son cœur de métier, croit savoir l’agence Reuters.

L’entreprise chercherait à récupérer 2,5 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros).

Cette stratégie de recentrage, entamée l’an dernier avec la vente d’activités dans la téléphonie fixe, est à l’opposée de celle de 2011, où Verizon rachetait l’hébergeur Terremark Worldwide pour 1,4 milliard de dollars.

Elle est en revanche dans l’air du temps, puisque la plupart des opérateurs américains ont vendu, ou cherchent à vendre, leur data centers : AT&T, CenturyLink ou WindStream Holdings.

Probablement d’une part, parce que la compétition s’est fortement accrue dans le domaine de la téléphonie mobile, avec un T-Mobile aussi agressif que couvert de succès. Et d’autre part, on peut supposer que la demande de services de colocation diminue à mesure que les entreprises font de plus en plus appel aux fournisseurs de nuage public, et notamment ses trois leaders Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google Cloud Platform.

En novembre 2015, un mois après avoir changé d’identité visuelle, Verizon Communications aurait même cherché à se débarrasser de toute activité professionnelle pour 10 milliards de dollars, en vendant en bloc MCI et Terremark.

L’activité de colocation dans ses 48 centres de traitement de données produirait un excédent brut d’exploitation d’environ 275 millions de dollars (256 millions d’euros) par an.