L’une des voitures autonomes de Google, un SUV Lexus RX450h, a heurté le côté d’un bus près du siège de la société à Mountain View en Californie, le jour de la Saint-Valentin.
La voiture était en train de tourner à droite dans une intersection quand elle a tenté d’esquiver des sacs de sable près de collecteurs d’eau de pluie en se déportant vers la gauche.
À moins de 4 km/h, le SUV se déporta vers la gauche, et son avant gauche heurta le côté droit du bus, qui avançait à 25 km/h. Le pilote de test, qui doit d’après la loi être assis au-devant du véhicule, et prendre le volant si nécessaire, pensa que le bus allait céder le passage.
Aucun des quinze passagers du bus n’a été blessé, ni le pilote de la Lexus. Les dégâts sont minimes et ne donneront sans doute pas lieu à une procédure officielle de détermination des fautes.
Cet incident n’aurait rien d’exceptionnel, si, pour la première fois, après des millions de kilomètres parcourus par ses véhicules autonomes, Google n’avait pas reconnu la responsabilité, au moins partielle, de son véhicule.
Les voitures autonomes de Google ont été impliquées dans une vingtaine d’accidents en Californie depuis le début des tests en 2014, sans être en cause. En général, l’arrière des voitures autonomes était embouti.
Actuellement, plus de 24 SUV Lexus autonomes de Google effectuent des tests en Californie.
Certaines associations de consommateurs en profitent pour demander aux autorités californiennes de ne pas autoriser les voitures autonomes de Google où le passager humain ne peut guère influencer la conduite, puisque les voitures autonomes actuelles ne sont pas capables de gérer des situations de conduite de tous les jours. Même si dans ce cas précis, le pilote n’a peut-être pas réagi comme il aurait dû.
Dans tous les cas, cela montre qu’il faudra encore des dizaines et des dizaines de millions de kilomètres de tests parcourus avant d’avoir testé la réaction des voitures autonomes à un nombre suffisant de situations de conduites.