Zuckerberg promet une enquête sur la manipulation des nouvelles

Aux États-Unis, Facebook est au cœur d’un grand scandale.

Le réseau social était accusé de manipuler les Trending topics, la liste des informations qui font le buzz et qui sont affichées sur la droite de la page Web Facebook du lecteur, en décidant à la main des sujets tendances et en censurant les médias de tendance conservatrice.

Un ancien contractuel chargé de sélectionner les articles affirme que les sujets les plus populaires avec les conservateurs n’étaient jamais inclus dans sa liste de choix. Un autre affirme que des sujets arbitraires pouvaient être insérés, même s’ils n’étaient pas parmi les sujets les plus discutés du moment sur le réseau social.

L’accusation est grave, et John Thune, en charge du comité sur le commerce du Congrès des États-Unis, a souhaité le lancement d’une enquête du Congrès.

Le lendemain, Facebook niait les faits. Dans sa réponse, Facebook explique que les ordinateurs rassemblent et choisissent les nouvelles, et que les thématiques nous sont présentées d’après plusieurs facteurs comme l’engagement, la ponctualité, les pages que l’on a aimées et notre emplacement.

Ce qui est directement contredit par des documents confidentiels obtenus par le quotidien anglais The Guardian, qui montrent que l’entreprise se repose sur une équipe pour décider des manchettes tendances. L’intervention humaine serait même ancrée à toutes les étapes, et Facebook s’appuierait presque exclusivement sur dix sources d’information.

En dépit de tous les indices, Zuckerberg persiste à affirmer qu’il n’y a aucune preuve que le rapport est vrai. Il promet une enquête, et va inviter des conservateurs éminents dans les prochaines semaines pour qu’ils partagent leur point de vue.