La start-up Lyft est-elle à vendre ?

Lyft, la start-up concurrente numéro un d’Uber aux États-Unis, également présente en Asie (Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam) serait-elle à vendre ?

Elle aurait, d’après des sources du Wall Street Journal, engagé Qatalyst Partners, une banque d’investissement très active dans la Silicon Valley, et classée quatrième parmi les banques conseillant pour les acquisitions d’entreprises américaines, avec déjà 34 milliards de dollars de transaction cette année, dont 26 milliards pour la vente de LinkedIn à Microsoft.

Lyft a pu certes l’embaucher pour lever des fonds, mais ce n’est pas le partenaire habituel pour ce type de transaction.

Depuis sa création en 2012, Lyft a levé près de deux milliards de dollars de financement, soit environ six fois moins qu’Uber, et trois fois moins que le dernier tour de financement du chinois Didi Chuxing.

Lors de son dernier tour de financement en décembre 2015, General Motors est devenu actionnaire et Lyft était valorisée à 5,5 milliards de dollars. Depuis, les deux entreprises travaillent conjointement sur la voiture autonome, et General Motors propose des locations de voiture aux conducteurs de Lyft.

General Motors est donc probablement l’acheteur potentiel numéro un.

Didi Chuxing, est peut-être deuxième sur la liste : la start-up a déjà un accord de coopération avec Lyft, et de gros moyens financiers : elle vient de lever 7 milliards de dollars lors de son dernier tour de financement en juin.

D’un autre côté, Lyft avait confié à Forbes en mai qu’elle disposait de 1,5 milliard de dollars de liquidité. Ayant promis de ne pas brûler plus de 50 millions de dollars par mois à ses actionnaires, elle pourrait tenir des années sans nouvel apport.

Notons que Lyft a refusé de commenter la rumeur, mais ne l’a pas démenti.