La censure chinoise s’accentue sur le Web: toutes les informations devront être vérifiée

La Cyberspace Administration of China (CAC), l’organisme de censure de l’Internet en Chine, vient de changer de directeur.

Xu Lin n’aura pas trainé. Quelques jours après sa promotion du 29 juin à la tête de la CAC, il décrète que les médias en ligne ne pourront plus mentionner toute nouvelle issue des médias sociaux, d’autres organismes en ligne, ou d’application Weibo ou WeChat, sans les avoir auparavant vérifiées.

« Il est interdit d’utiliser l’ouï-dire pour fabriquer des nouvelles, ou d’utiliser conjectures et imagination pour déformer les faits. »

La CAC aurait demandé à ses bureaux régionaux de faire appliquer les règles et de punir sévèrement toute fausse nouvelle ou toute nouvelle éloignée des faits.

Il est aussi interdit de mentionner des nouvelles sans citer les sources, ou de faire écho à des articles dont les sources sont factices.

L’Internet est déjà largement censuré en Chine, et de nombreux sites étrangers comme Facebook ou Google sont bloqués, afin, d’après les officiels, de protéger le pays d’attaques terroristes comme de rumeurs infondées.