Intel a publié ses résultats financiers pour le deuxième trimestre 2016.
Le chiffre d’affaires est hausse en glissement annuel de 3 % à 13,5 milliards de dollars, et le résultat net chute de 51 % à 1,3 milliard de dollars (respectivement 12,3 et 1,2 milliards d’euros).
Ces résultats sont légèrement supérieurs aux attentes des analystes. Le cours de l’action baisse toutefois de 3,22 % après la clôture du NASDAQ.
La division Client Computing Group voit son chiffre d’affaires baisser de 3 % à 7,3 milliards de dollars (6,6 milliards d’euros) : une relative performance au vu de la morosité du marché des ordinateurs personnels.
Le chiffre d’affaires du Data Center Group est en hausse de 5 % à 4 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros).
La division Non-Volatile Memory Solutions Group voit son chiffre d’affaires fondre de 20 % à 554 millions de dollars, alors que celui de l’Intel Security Group est en hausse de 10 % à 537 millions, et celui du Programmable Solutions Group (ex Altera) augmente de 12 % à 465 millions de dollars (respectivement 503, 488 et 422 millions d’euros).
Le fondeur est en pleine transition, afin de moins dépendre du marché de l’ordinateur personnel et de se développer dans les solutions programmables, l’Internet des objets et les puces pour l’informatique en nuage. Durant le trimestre, Intel s’est séparé de 6 000 employés.
Si Intel profite actuellement du passage au réseau défini par logiciel (SDN) des réseaux traditionnels et 5G, pour laquelle sa gamme de processeur Xeon est très populaire, l’entreprise va probablement devoir faire face à la compétition accrue de solutions ARM pour serveurs, après le rachat d’ARM par SoftBank, et de solutions bâties sur des architectures concurrentes comme open Power ou des FPGA, destinées à leur propre consommation, par les géants du nuage et de l’Internet comme Google.