Uber jette l’éponge en Chine et vend sa filiale à Didi Chuxing

Une semaine après la légalisation des services de VTC en Chine, Uber jette l’éponge et vend sa filiale ultra-déficitaire au leader du marché : Didi Chuxing.

Didi-Chuxing est elle-même le fruit de la fusion entre les deux leaders chinois Didi et Kuaidi en 2015. Une fusion qui avait d’abord attiré l’attention des géants Alibaba et Tencent, puis un investissement d’un milliard de dollars d’Apple en mai 2016.

Depuis plus d’un an, Uber et Didi Chuxing s’affrontent en dépensant des fortunes pour attirer les clients comme les chauffeurs, c’est pourquoi l’une comme l’autre sont des machines à pertes.

D’après des sources non officielles, Uber aurait perdu plus de deux milliards de dollars depuis son arrivée en Chine il y a moins de trois ans. Les actionnaires mêmes d’Uber auraient poussé à la fusion.

D’après un communiqué de Didi Chuxing sur son compte Weibo, d’abord repéré par Bloomberg, l’entreprise chinoise rachète la marque, les données et les activités d’Uber en Chine, pour 20 % des parts de la compagnie post-fusion. Didi-Chuxing investirait aussi un milliard de dollars dans Uber Global.

Cette fusion pourrait compromettre les alliances que Didi-Chuxing et ses partenaires avaient nouées pour contrer Uber globalement : avec l’américain Lyft, l’indien Ola, et l’asiatique Grab.

En vendant ce qui est officiellement sa seule filiale déficitaire, Uber prépare peut-être une future introduction en Bourse.