Les portières arrière faucon ont été mises en avant par Tesla Motors pour différencier le Model X des autres SUV. Elles ne nécessitent qu’une trentaine de centimètres de débattement pour se déplier, et offrent un accès aisé aux deuxièmes et troisièmes rangées de siège.
Toutefois, elles n’ont jamais vraiment fonctionné correctement.
Dès sa disponibilité à l’automne dernier, les clients se sont plaints de la détection erronée d’objets, empêchant le bon fonctionnement des portes, qui refusent de se fermer ou de s’ouvrir.
En janvier 2016, Tesla rompait le contrat avec son fournisseur allemand de portes faucon, Hoerbiger Automotive Comfort Systems, et le poursuivait en justice pour avoir faussement affirmé qu’il était en mesure de concevoir et de fabriquer les portes faucon.
Lors de l’assemblée des actionnaires fin mai, Elon Musk, le PDG de Tesla, reconnaissait que le logiciel qui contrôle le Model X et le fonctionnement des portes avait été « incroyable difficile à améliorer », tout comme son ensemble complexe de capteurs.
Il affirmait : « Je pense que nous sommes près de rendre ces portes utiles. »
Fin août, Tesla mettait automatiquement à jour le logiciel de la Tesla X par OTA (Over the air), une méthode prisée par le constructeur automobile et préférée à l’alternative : une mise à jour chez le concessionnaire.
Malheureusement, il semblerait que la mise à jour n’ait point amélioré la vie de ses propriétaires.
Pour éviter les détections erronées d’objets, Tesla aurait tout simplement désactivé les capteurs de détection d’objets des portes. Au mépris de la sécurité des personnes transportées, par exemple des enfants, qui risquent désormais de se blesser un bras ou une main.
D’après le test de MEtv Product, la porte faucon peut sectionner en deux un concombre lors de sa fermeture.
Le constructeur n’a pas encore vraiment réagi aux dernières critiques, se contentant d’affirmer que la mise à jour a pour but d’accroître la régularité de la fermeture des portes et réduire le nombre de détections erronées d’obstacles.