Les conditions météorologiques forcent SpaceX à repousser le lancement de satellites Iridium NEXT

Le 6 janvier 2017, la FAA (Federal Aviation Administration), autorisait à nouveau (PDF) SpaceX à effectuer des vols avec sa fusée Falcon 9.

Les autorisations avaient été annulées suite à l’explosion sur le pas de tir d’une fusée Falcon 9 le 1er septembre 2016, détruisant 200 millions de satellites AMOS-6.

Le 2 janvier, SpaceX publiait son rapport définitif d’enquête sur les causes de l’accident. La température à laquelle était chargé l’hélium liquide était suffisamment basse pour créer de l’oxygène solide, qui aurait accentué les déformations constatées a posteriori de la paroi intérieure en aluminium du réservoir.

SpaceX a donc proposé aux autorités de reconfigurer le réservoir pour utiliser de l’hélium à plus haute température lors du chargement, et de retourner à des procédures antérieures de chargement qui ont prouvé leur sûreté lors de plus de 700 pleins.

La FAA a entériné l’analyse de SpaceX et ses mesures, et lui a donc donné une autorisation pour sept vols avec sa fusée Falcon 9 version 1.2, à partir du complexe de lancement spatiale de la base Vandenberg de l’Armée de l’Air, pour placer en orbite basse dix satellites Iridium NEXT à chaque fois.

Le premier lancement devait s’effectuer aujourd’hui, mais finalement, des vents rapides et des fortes précipitations ont forcé SpaceX à le repousser au prochain slot libre, le 14 janvier :

Iridum NEXT est la seconde génération de constellation de satellites de communication d’Iridum. Elle vise la couverture de 100 % de la surface de la terre, y compris les océans et les régions polaires, pour offrir des services de communication mobile, de haut débit de données, et pour le machine à machine (M2M) comme la gestion de flottes.