Le vice-président du groupe Samsung, Jay Y. Lee (dont le nom est également retranscrit comme Lee Jae-yong), âgé de 48 ans, a été arrêté. Il est accusé de corruption, parjure, détournements de fonds.recels, et transferts illégaux d’actifs à l’étranger.
Samsung réfute toutes les accusations.
Le mandat d’arrêt a été procuré par la Cour du district central de Seoul, qui craignait le risque de fuite du pays et de destruction de preuves. La première tentative d’arrêt du procureur avait échoué.
Le vice-président aurait donné 43 milliards de wons (35 millions d’euros) à Choi Soon-sil, une amie de la présidente de la Corée du Sud Park Geun-hye, en échange du support du gouvernement pour sa succession à la direction de Samsung.
Il est de fait à la tête de Samsung depuis l’hospitalisation de son père Lee Kun Hee en 2014.
D’après Kim Sang_jo, professeur de l’université de Hansung, les hauts dirigeants de Samsung jouent un rôle plutôt passif, sauf pour les décisions majeures comme les acquisitions et la succession.
Le groupe ne semble pas trop affecté pour l’instant, le cours de son action est relativement stable.
Le scandale du financement de l’amie de la présidente dépasse largement le cadre de Samsung. Il a fait descendre dans la rue des millions de citoyens.
Une procédure de destitution est en cours contre la présidente, la décision de la Cour Constitutionnelle est attendue à la mi-mars.