Illustration: NASA / Lockheed Martin

On pourrait à nouveau voyager en avion supersonique en 2030

Des passagers privilégiés ont pu voler à vitesse supersonique grâce au Concorde, entre 1976 et 2003.

Cet avion, qui doit son nom au président Charles de Gaulle, a été conçu par l’Aérospatiale et British Aerospace, produit en vingt exemplaires, et exploité sur des lignes transatlantiques.

Malheureusement, sa forte consommation de fuel a mené à son abandon.

Depuis, aucune offre ne l’a remplacé.

La NASA s’intéresse toutefois aux vols supersoniques, et a lancé un projet avec Lockheed Martin Corporation.

Elle vient d’annoncer une avancée décisive : l’examen concluant de la conception préliminaire du QueSST, ou transport supersonique silencieux.

Car contrairement au Concorde, cet avion ne souffrira pas de deux tares : les nuisances sonores, et l’impossibilité de voler à des vitesses supersoniques près du sol, car cela faisait exploser les vitres des immeubles. Le Concorde était donc cantonné à des vitesses supersoniques au-dessus de l’océan.

La NASA a construit avec son partenaire un modèle d’échelle réduite, LBFD X-Plane, ou démonstration de vol à faible grondement, qui a été testé avec succès dans la soufflerie du centre de recherche Glenn de la NASA, en démontrant la possibilité de vols supersoniques plus silencieux.

La prochaine étape est la construction d’un modèle à l’échelle, pour laquelle la NASA sollicite des offres, et devrait trancher début 2018. LBFD X-Plane pourrait être testé dès 2021.

Si tout se passe bien, on pourra espérer des premiers vols commerciaux de passagers en 2030.