IBM a publié, après la clôture de la Bourse de New York, ses résultats financiers pour le deuxième trimestre 2017.
Le chiffre d’affaires est en baisse de 5 % sur un an à 19,3 milliards de dollars, le résultat net est en baisse de 7 % à 2,3 milliards de dollars (respectivement 16,7 et 2,0 milliards d’euros).
Le résultat d’exploitation est supérieur aux attentes des analystes financiers, le chiffre d’affaires y est inférieur.
Si le trimestre est le onzième trimestre consécutif de hausse du revenu par action, grâce au programme continu et agressif de rachat d’actions, il est également le vingt et unième trimestre consécutif de baisse du chiffre d’affaires.
Avant l’ouverture, le cours de l’action est en baisse d’environ 2,7 %.
Martin Schroeter, son directeur financier, défend le bilan :*
« C’est facile de gagner du chiffre d’affaires sur le segment entreprise. Nous nous concentrons sur la recherche du profit. »
D’après Ginni Rometty, sa CEO, IBM est le leader du cloud entreprise, une affirmation en pleine contradiction avec tous les classements connus.
Par unité, le chiffre d’affaires de Cognitive Solutions est en baisse de 2,5 % à 4,6 milliards de dollars ; Le chiffre d’affaires de Global Business Services est en baisse de 3,7 % à 4,1 milliards ; Le chiffre d’affaires de Technologies Services & Cloud Platforms est en baisse de 5,1 % à 8,4 milliards ; Le chiffre d’affaires de Systems est en baisse de 10,4 % à 1,7 milliard ; Le chiffre d’affaires de Global Financing est en baisse de 2,2 % à 415 millions.
IBM met en avant la croissance de 15 % des revenus du cloud, et la rentabilité en hausse de ses solutions cognitives (Watson).
* Traduction: Le Diligent