Firefox tente de rester pertinent avec Quantum

Il fut un temps où Firefox était, en brillant par sa vitesse, la seule alternative viable à Microsoft Internet Explorer, qui dominait complètement le marché des navigateurs web.

Depuis, ce marché a bien changé. Avec le succès des smartphones et des tablettes, Chrome est devenu de très loin le premier navigateur par l’usage, suivi de Safari.

En avril 2017, Android a dépassé pour la première fois Windows comme système d’exploitation sur la base de l’utilisation d’Internet, d’après StatCounter.

Microsoft paie très cher son échec cuisant dans le mobile, tout comme Mozilla, le développeur de Firefox, avec l’abandon de Firefox OS.

Parallèlement, Firefox est devenu l’un des navigateurs les plus lents du marché, et utilisant le plus de ressources. Sa part de marché sur mobile est inférieure à 1 %, et sa part de marché sur PC est inférieure à celle d’Internet Explorer.

 

Avec le lancement de Firefox 57, aka Firefox Quantum, Mozilla tente de rester pertinent. La vitesse du navigateur serait doublée depuis la Firefox 52, et sa consommation de mémoire serait inférieure de 30 % à celle de Chrome, grâce à des améliorations présentées sous le nom de code Project Quantum.

Des améliorations que l’utilisateur va payer immédiatement avec la fin de la compatibilité de ses extensions, qui seraient la cause principale de lenteur et d’instabilité du navigateur. Il faudra donc télécharger des extensions au nouveau format WebExtensions – si elles existent.

L’intérêt principal de Firefox 57 serait donc la protection de la vie privée, avec une protection contre le pistage.

On notera quand même que Mozilla a rompu son contrat avec Yahoo et changé à nouveau de moteur de recherche par défaut pour Google. Firefox 57 n’offre pas non plus un service de réseau virtuel privé comme Opera.