Facebook: bureaux de Chicago
Facebook: bureaux de Chicago

Facebook prédit des revenus publicitaires en hausse malgré une baisse d’usage

Facebook a présenté ses résultats financiers pour le quatrième trimestre 2017.

D’une année sur l’autre, son chiffre d’affaires progresse de 48 % à 12,78 milliards de dollars, et son résultat net augmente de 20 % à 4,27 milliards de dollars, respectivement 10,28 et 3,43 milliards d’euros.

Facebook compte 1,4 milliard d’utilisateurs actifs quotidiens, en hausse de 14 %, et 2,13 milliards d’utilisateurs actifs mensuels, également en hausse de 14 %.

98,5 % des revenus de Facebook proviennent de la publicité numérique.

89 % de ses revenus publicitaires sont issus de la publicité mobile, soit 1 % de plus qu’au trimestre précédent.

Le cours de son action a immédiatement chuté de 4 % après avoir rapporté que l’utilisation du réseau social avait diminué de 50 millions d’heures par jour à la fin 2017.

Suite à la conférence téléphonique, le cours a repris 1,4 %, Mark Zuckerberg, CEO de Facebook, ayant rassuré les investisseurs en affirmant que le moteur de l’activité n’était pas le temps passé, mais la qualité des conversations et des connexions.

Le scepticisme ne semble pas déplacé. La quasi-totalité de l’augmentation des revenus publicitaires du trimestre s’explique par une hausse de 43 % des prix : combien de temps encore Facebook pourra-t-elle augmenter ses tarifs de plus de 40 % tous les trois mois ?

Autre signe inquiétant : le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens aux États-Unis et au Canada, le marché qui rapporte de loin le plus d’argent par utilisateur à l’entreprise, baisse pour la première fois, de 700 000 à 184 millions d’utilisateurs.

Ainsi, si Facebook, comme l’autre moitié du duopole de la publicité numérique Google, reste une presse à billets, les premières inquiétudes apparaissent.

Cheryl Sandberg, COO de Facebook, s’est dite optimiste sur le potentiel publicitaire des Stories sur Facebook et Instagram : une copie conforme sur tous ses produits d’une innovation de Snap. Malgré ses 23 165 employés, Facebook semble incapable de développer elle-même des fonctionnalités qui attirent.