iPhone X. Photo: Apple
iPhone X. Photo: Apple

Apple développerait une technologie MicroLED pour faire fabriquer ses propres écrans

Apple, premier vendeur de smartphones, de tablettes et de montres connectées dans le monde en valeur, et l’un des premiers vendeurs d’ordinateurs personnels, ne produit presque rien, et se repose sur des assembleurs en marque blanche et des fournisseurs de composants pour la fabrication de ses produits.

Petit à petit, l’entreprise cherche toutefois à reprendre le contrôle : développement de ses propres processeurs basés sur la propriété intellectuelle ARM, développement de ses propres puces Wi-Fi / Bluetooth pour ses écouteurs, etc.

D’après Bloomberg, Apple travaillerait depuis des années sur la technologie MicroLED, ce qui lui permettrait à terme de fabriquer, ou plus probablement faire fabriquer, ses propres écrans.

MicroLED serait supérieur à la technologie du moment, OLED. Elle consommerait encore moins d’énergie, et les écrans seraient encore plus fins et plus lumineux.

Plus de 300 ingénieurs travailleraient sur le projet, qui aurait failli être abandonné l’an dernier. Des percées potentielles auraient finalement convaincu la direction de poursuivre les efforts.

Apple aurait également construit une usine de 5 800 mètres carrés à Santa Clara, la première du genre pour l’entreprise, afin de produire ses prototypes.

L’écran est le composant le plus coûteux de l’iPhone. Les écrans sont actuellement fabriqués par Samsung, LG et quelques autres fabricants.

Les écrans des iPhones sont régulièrement considérés parmi les tout meilleurs du marché.

À l’annonce de cette nouvelle, qui n’a été, comme à son habitude, ni confirmée, ni infirmée par Apple, les cours des actions des fabricants d’écrans et de technologies pour écran ont chuté de 3 à 11 %. Tel est le poids potentiel d’Apple.

Si la rumeur est crédible, des écrans de technologie Apple n’arriveront, au mieux, dans ses produits que dans environ cinq ans.

Il n’est pas non plus impossible qu’Apple finisse par abandonner ses efforts. Parce qu’ils sont trop coûteux, parce que le passage à la production de masse est plus délicat que prévu, ou parce que dans l’intervalle une nouvelle technologie concurrente voit le jour.