Le cours de l’action Facebook est en hausse de plus de 7,3 % à 171 dollars après la fermeture de la Bourse, suite à la publication de ses résultats pour le premier trimestre 2018.
Son chiffre d’affaires trimestriel augmente d’une année sur l’autre de 49 % à 11,97 milliards de dollars, et résultat net progresse de 63 % à 4,99 milliards de dollars, respectivement 9,82 et 4,09 milliards d’euros.
Ces résultats sont supérieurs aux attentes des analystes financiers et rassurent les investisseurs sur l’impact du scandale Cambridge Analytica, qui semble inexistant.
Le chiffre d’affaires qui n’est pas attribuable à la publicité numérique reste marginal et négligeable. 91 % des revenus publicitaires de Facebook sont issus de la publicité mobile, soit six points de plus en un an.
Près de la moitié des revenus publicitaires proviennent des États-Unis et du Canada. Deux pays pour lequel le revenu publicitaire moyen par utilisateur est près de trois fois plus élevé qu’en Europe, et pas loin de dix fois plus élevé qu’en Asie Pacifique.
Le nombre d’utilisateurs actifs quotidien progresse de 12,8 % à 1,45 milliard. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuel augmente de 13,4 % à 2,19 milliards.
Durant la conférence téléphonique, Sheryl Sandberg, COO de l’entreprise, ose affirmer, en dépit de tous les faits, y compris des révélations du dernier scandale : *
« La publicité et la protection des informations personnelles ne sont pas en désaccord. Nous faisons les deux. »
Au vu des résultats de Facebook et de Google, le duopole mondial de la publicité numérique a encore accru sa domination du marché.
* Traduction: Le Diligent