D’une année sur l’autre, les ventes d’Amazon au premier trimestre 2018 augmentent de 43 % à 51 milliards de dollars, et son résultat d’exploitation double à 1,9 milliard de dollars – respectivement 42 milliards d’euros et 1,6 milliard d’euros.
Des résultats salués par une hausse de 7 % de son action à 197,40 dollars, ce qui enrichit Jeff Bezos, son CEO et premier actionnaire, de 8 milliards de dollars.
Ce dernier a remercié les clients d’Amazon Web Services pour l’accélération de sa croissance, deux trimestres de suite.
Le chiffre d’affaires d’Amazon Web Services progresse de 49 % à 5,44 milliards de dollars.
Le chiffre d’affaires du commerce en ligne augmente de 18 % à 26,9 milliards de dollars, le chiffre d’affaires des magasins, pour l’essentiel Whole Foods, s’élève à 4,3 milliards, le service de vente pour les tiers bondit de 44 % à 9,3 milliards, les cotisations Amazon Prime croissent de 60 % à 3,1 milliards, et la publicité numérique bondit de 139 % à 2 milliards.
AWS et la publicité numérique sont les deux plus gros contributeurs aux bénéfices.
Amazon va augmenter l’abonnement annuel Amazon Prime de 99 à 119 dollars aux États-Unis.
Cette semaine, Amazon a lancé aux États-Unis un service de livraison dans la voiture.
En un an, les effectifs d’Amazon ont augmenté de 60 % à 563 000 employés.
Amazon est une entreprise paradoxale : elle se hisse régulièrement à la première place des meilleures places de travail, alors que les conditions de travail et les salaires de ses employés dans les entrepôts sont souvent dénoncés. Bezos a ainsi été conspué mardi en Allemagne par ses employés, alors qu’il recevait une récompense.
D’après un journaliste ayant passé six mois en tant qu’employé chez Amazon au Royaume-Uni, les employés n’oseraient pas aller aux toilettes, placés à l’opposé de leur place de travail, se soulageant dans des bouteilles, et seraient convoqués par la direction après arrêt maladie, même avec un mot du médecin.