Sans surprise, Google préparerait la troisième génération de ses ordiphones (smartphones), le Pixel 3 et le Pixel 3 XL, pour octobre – un mois environ après la présentation de la nouvelle gamme d’iPhones par Apple.
Ils se positionnent sur le haut de gamme : le Pixel 2 coûte environ 50 euros de moins que l’iPhone 8, mais leur prix est souvent considéré trop élevé, en rapport notamment avec la finition et un design peu excitant.
L’an dernier, le début de la commercialisation a été entaché par des écrans tirant trop sur le bleu.
Si les deux premières générations ont été relativement bien accueillies, elles n’ont eu aucun impact commercial : en 2017, il s’est vendu 4 millions de Pixel 2 et Pixel 2 XL, contre 216 millions d’iPhones, d’après le cabinet d’études IDC.
Le dilemme de Google avec la gamme Pixel est sans doute similaire à celui de Microsoft avec Surface : il s’agit d’un côté de se présenter comme innovateur, et montrer aux partenaires ce à quoi un appareil peut ressembler. Dans le même temps, il faut éviter de froisser les fabricants en ne devenant pas un concurrent direct.
Le Pixel 3 XL sera pratiquement recouvert de bout en bout par un écran sur la face avant, avec une encoche en haut accueillant quelques capteurs. Une conception mise à la mode par l’iPhone X, qui réjouira les uns, et déplaira profondément aux autres.
Il sera équipé de deux caméras sur la face avant, dans l’entaille, et d’une caméra à l’arrière. Un choix étonnant puisque la répartition des caméras de la plupart des appareils est inverse.
D’après Bloomberg, Google serait en discussions avec Foxconn pour la production de ses ordiphones. L’an dernier, Google avait repris 2 000 employés de HTC, qui a fabriqué les appareils de deuxième génération.