En novembre 2017, Qualcomm a poursuivi Apple en justice, l’accusant de violer l’accord signé avec elle, quand l’entreprise a commencé à intégrer ses puces dans l’iPhone.
L’accord stipule notamment qu’Apple doit autoriser Qualcomm à vérifier régulièrement que le code source et que les outils partagés avec Apple soient protégés correctement.
Or Qualcomm affirme qu’Apple l’a empêché de mener un audit sur son utilisation du code source.
Lundi, Qualcomm a révisé la plainte, sur la base de la communication (obligatoire) des documents obtenus d’Apple durant la plainte en cours.
Apple aurait non seulement volé le code source et les outils, mais les aurait fournis à Intel, afin qu’Intel résolve les défauts d’ingénierie de sa puce de communication qui ont occasionné des performances médiocres dans les iPhones.
Comme Apple avait remplacé les puces de communication Qualcomm par celles d’Intel, ses ingénieurs auraient fourni à plusieurs reprises aux ingénieurs d’Intel le code source et les autres documents confidentiels de Qualcomm.
Qualcomm n’apporte aucune preuve concrète de ses affirmations, qu’elle base toutefois sur les va-et-vient entre le personnel d’Apple et les ingénieurs d’Intel.
Apple n’a pas encore commenté les nouvelles allégations.