Sony : des résultats en hausse au 2e trimestre de son exercice fiscal 2018

Sony Corporation vient de publier ses résultats financiers pour le deuxième trimestre de son exercice 2018, qui s’est terminé le 30 septembre.

Son chiffre d’affaires augmente d’une année sur l’autre de 6 % à 2 183 milliards de yens (17,02 milliards d’euros), et son résultat d’exploitation progresse de 17 % à 239 milliards de yens (1,87 milliard d’euros).

Pour l’ensemble de l’année, Sony révise à la hausse ses prévisions de résultat d’exploitation à 870 milliards de yens, nettement au-dessus des 796 milliards attendus par les analystes. Les revenus des jeux vidéo représenteront 36 % du total.

Il s’est vendu 3,9 millions de consoles PS4 au deuxième trimestre, soit 300 000 de moins qu’il y a un an. Un chiffre tout de même remarquable pour une console qui a cinq ans.

Les ventes de jeux ont compensé ce déclin. En avril, God of War s’est vendu à 3,1 millions d’exemplaires lors des trois premiers jours de sa commercialisation. En septembre, Marvel’s Spider-Man s’est vendu à 3,3 millions d’unités en trois jours.

Au total, le chiffre d’affaires de la division progresse de 27 %, et son résultat d’exploitation de 65 %.

Les ventes et les bénéfices de la division Music diminuent légèrement.

Le chiffre d’affaires de sa division Pictures baisse, mais son résultat d’exploitation triple, à moitié grâce à d’un changement de standard de comptabilité, à moitié grâce à des revenus en hausse des licences des films aux chaînes de télévision et à la baisse des dépenses en marketing pour le lancement des films.

Les contenus constituent désormais près de 50 % du chiffre d’affaires du conglomérat et 61 % de son résultat d’exploitation.

Les ventes de capteurs d’images progressent de 11 % alors que le marché des ordiphones devient mature, poussé par la mode d’ajouter plus de caméras dans ces derniers.

La division mobile ne s’en sort toujours pas. Ses ventes continuent de s’effondrer, de 32 % en valeur et de 53 % en volume, et ses pertes d’exploitations sont décuplées à cause d’une charge pour détérioration d’actifs.