Parrot

Troisième trimestre 2018 douloureux pour Parrot

Le cours de l’action Parrot, premier groupe de drone européen et numéro deux mondial des drones grand public, est actuellement en baisse de 5,69 % à Paris à 1,49 euro, après avoir perdu plus de 55 % vendredi dernier.

Au début de l’année, le cours côtoyait les 9,56 euros, et le 24 juillet 2015, il atteignait un pic de 36,78 euros.

Cette chute s’explique par sa présentation des résultats du troisième trimestre.

D’une année sur l’autre, son chiffre d’affaires plonge de -40 % à 23,4 millions d’euros : la hausse des ventes de 4 % à 9,3 millions d’euros des drones professionnels ne suffit pas à contrecarrer la chute des ventes, inattendue, de -45 % à 12,5 millions d’euros, des drones grand public, et la baisse vertigineuse de -78 % à 1,7 million d’euros des autres produits grand public.

Le résultat net chute de -267 % à -51,8 millions d’euros.

Pourtant, Parrot a repris des parts de marché sur le segment des drones de 500 à 800 euros, avec le lancement d’ANAFI, bien accueilli par la presse spécialisée.

Parrot prévoit un plan de départ de cent personnes, concentré à l’international, soit 15 % de ses effectifs ? En 2017, Parrot s’était déjà séparé de 300 personnes.

Sur le segment professionnel, Parrot s’en sort grâce à la progression de 28 % à 6 millions d’euros des ventes de logiciels et de services alors que les ventes d’équipements chutent de -23 % à 3,3 millions d’euros, à cause de l’incapacité à produire les nouveaux modèles.

Au quatrième trimestre, Parrot vise 35 millions d’euros de chiffre d’affaires. En 2019, les ventes devraient baisser sur le secteur grand public et augmenter sur le secteur professionnel. Au total, Parrot devrait passer de 170 millions d’euros maintenant à 100 millions de trésorerie fin 2019.